Dorian

"Comment un aussi gros truc peut-il voler ?"
On s’est tous déjà demandé par quels moyens un avion était capable de voler. Mais à moins d’être tombé sur un bon documentaire RMC Découverte, la question est restée en suspend. L’avion est un objet irrationnel, presque magique. Personne ne comprend comment il peut voler, mais tout le monde confie sa vie sans hésiter à l’équipage qui le pilote. C’est quand même pratique pour arriver en une heure à Barcelone ou sept heures à New York. Alors que des milliers de questions traversent notre esprit chaque jour, c’est celle-ci qui a pris racine dans la tête de Dorian. Il découvre le métier de pilote de ligne lorsqu’il est en troisième à l’occasion des cours de découverte professionnelle. Il vit alors à Bordeaux avec ses parents et sa sœur. Le secteur de l’aéronautique est une révélation. Il se passionne pour ce secteur et rêve d’en faire son métier. Après son Bac scientifique, il réalise un BTS électronique afin d’intégrer une école d’ingénieur à Paris. Bien qu’il atteigne son objectif, il ne s’y sent pas épanoui et commence à douter de la voie royale qu’il imagine déjà depuis 5 ans. La remise en question débouche sur une évidence : Dorian ne souhaite pas bidouiller les câbles de l’avion, mais le piloter.
Comment devenir pilote de ligne ?
Un tas de fantasmes entourent les pilotes de ligne. Ce serait des athlètes à la vue parfaite, stoïques en tout instant, ingénieur chercheur en physique appliquée pendant leur temps libre. De la bouche de Dorian, il n’en est rien. Certaines légendes s’appliquent bel et bien aux pilotes de chasse, mais le métier de pilote de ligne est plus accessible. On peut même l’exercer avec des lunettes, paraît-il. Enfin, tout est relatif. Il existe bien une école gratuite en France, l’École Nationale de l’Aviation Civile, mais les formations de pilote sont très sélectives : quelques dizaines de places par an. Pour une école privée, comptez au moins 60 000 euros pour un cursus complet. Cette deuxième option est l’objectif de Dorian. Il sait cependant qu’il devra travailler des années comme ingénieur avant de réunir une telle somme, et cette perspective ne lui plait guère. Il tente alors un coup de poker : il quitte l’école brusquement pour chercher un job de Steward, un premier pas dans l’aviation. Le diplôme est cette fois-ci plus accessible. Il s’obtient soit dans une école privée, soit en travaillant pour une compagnie qui dispense la formation en interne. Dorian opte pour le terrain, et après des recherches intenses, reçoit une proposition de la compagnie EasyJet. Sa carrière décolle.

"Ce qui me fascine vraiment ça a toujours été comment on peut réussir à faire voler d’aussi gros trucs. Il y a d’énormes avions dans le ciel, ça vole, c’est magique."

La vie de Steward pendant le confinement
EasyJet est une entreprise en forte croissance qui offre un cadre de travail idéal pour Dorian. La dimension internationale est omniprésente. Les effectifs sont jeunes et d’horizons, de cultures et de nationalités variées. C’est un plaisir de pouvoir chaque jour travailler avec de nouveaux collègues. Le métier de Stewart a aussi ses atouts. Lors des vols, il est responsable de la sécurité des voyageurs. Pas une mince affaire quand on sait que les petits incidents sont fréquents (mais les vrais accidents, très rares). Basé à Paris Orly, Dorian voyage du Portugal à Berlin, de Toulouse à Athènes. Ou voyageait plutôt. Depuis le second confinement, il est au chômage partiel. Habitué aux turbulences, il a enfilé sa casquette de philosophe : la crise sanitaire peut-être une opportunité d’accélérer sa récolte de fonds pour son objectif de toujours : devenir pilote de ligne. Dorian met à profit son temps libre pour se former au développement web. Il souhaite devenir freelance pour ajouter une nouvelle source de revenue. En attendant, il réalise des missions sur JobyPepper quand les formations en ligne deviennent fatigantes. Il devrait reprendre son activité fin décembre. Mais déjà, il s’est fixé un objectif intermédiaire : passer la licence de pilote privé. On vous prévient, on a déjà réservé le premier vol pour notre séminaire de l’été 2021.

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